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Article: Cosmetiques, perturbateurs endocriniens et effet cocktail : on fait le point !

Cosmetiques, perturbateurs endocriniens et effet cocktail  : on fait le point !

Cosmetiques, perturbateurs endocriniens et effet cocktail : on fait le point !

Nos environnements et modes de vie ont radicalement changé

L’industrialisation, la ‘chimisation’ de notre environnement, les produits manufacturés, l’alimentation transformée, les produits cosmétiques chimiques sont autant de tendances fortes de nos sociétés et de l’évolution de nos modes de vie modernes.

La chimisation de nos environnements s’est accompagnée d’un essor non maîtrisé des perturbateurs endocriniens, à la fois par l’ampleur encore méconnue de leurs effets (voir ci dessous l’effet cocktail), et par la surface d’exposition à laquelle ils nous exposent : 

  • l’ingestion : via la consommation de denrées alimentaires contaminées par des produits phytosanitaires ou des substances présentes dans leurs emballages, ou encore via la consommation d’eau polluée, notamment par des résidus médicamenteux excrétés par les humains et les animaux.
  • l’inhalation : par la respiration de particules de pesticides ou de produits chimiques, 
  • le contact cutané : notamment via les produits cosmétiques, mais aussi les détergents…

En particulier, l’exposition continue de notre peau et de nos cheveux, via des produits cosmétiques, à des substances aux effets encore peu connus, est une source de préoccupation croissante. Un grand nombre des produits classiques que nous utilisons contiennent des allergènes et des perturbateurs endocriniens.

La présence et les effets des perturbateurs endocriniens dans les cosmétiques sont même devenus un enjeu de santé publique prioritaire.

Les perturbateurs endocriniens : "une menace mondiale pour la santé humaine et l'environnement" (OMS)

En 10 ans, les perturbateurs endocriniens ont rapidement été considérés comme des substances à haut potentiel de risque par les agences sanitaires. 

« Une menace mondiale pour la santé humaine et l’environnement », c’est ainsi qu’un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) avait ainsi désigné les perturbateurs endocriniens.

La France a été le premier pays européen à s’être doté dès 2014 d’une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. 

En France et en Europe (directive REACH notamment), ces substances sont progressivement recensées avec l’objectif de les évaluer. La France est le premier pays européen à s’être doté dès 2014 d’une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE 1), avec pour objectif premier de réduire l’exposition de la population et de l’environnement aux substances présentant de telles propriétés.

Pour autant, la sonnette d’alarme est tirée régulièrement, comme si la réglementation ne pouvait plus suivre le rythme de cette inflation des PE et de leurs impacts. Des perturbateurs endocriniens sont aujourd’hui reconnus comme étant responsables de cancers ou de maladies chroniques. Pourtant, peu d’études se déploient faute de financement, et la preuve reste souvent difficile d’autant plus dans un contexte multifactoriel.

Des associations d’expert, de médecins et de pharmaciens sensibilisent en tout cas de plus en plus le grand public, les femmes et les mamans, telle l’Association Santé Environnement France.

 [Une étude inquiétante sur notre imprégnation aux perturbateurs endocriniens]

Dès 2014, l’agence Santé Publique France a mené l’étude Esteban sur 3 ans (Étude de santé sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition) sur 2 503 adultes et 1 104 enfants : 156 000 échantillons de sang, de plasma, de sérum et d’urines, ainsi que près de 3 000 mèches de cheveux ont été collectés et analysés.

Des résultats de surveillance ont été publiés concernant l’exposition aux bisphénols, phtalates, retardateurs de flamme bromés, perfluorés, éthers de glycol et parabènes, métaux, pesticides, PCB, dioxines et furanes.

Pour certaines substances, l’imprégnation s’est avérée quasi généralisée. A titre d’exemple, du bisphénol A a par exemple été retrouvé dans l’ensemble des échantillons testés et des phtalates dans 80 à 99% d’entre eux.

 

L'effet cocktail !

Parmi les effets mal évalués, il y a le fameux effet cocktail, lié à l’emploi de plusieurs produits au cours de la journée. C’est pourtant ce qui se passe au quotidien. 

Tous les matins, on utilise un gel douche et du dentifrice, ensuite souvent une crème pour le visage, un sérum cheveux, un lait corporel et du déodorant. Et pour beaucoup de femmes, le maquillage est incontournable. Au total, ce sont déjà 8 à 10 produits différents que l’on applique sur notre peau.

Les cosmétiques sont composés en moyenne de plus de 35 ingrédients différents, créant ainsi ce que les scientifiques appellent l’effet "cocktail". Individuellement chaque produit peut être éventuellement “inoffensif”, mais la combinaison peut avoir un impact important sur la santé. 

Or nous en sommes de plus en plus imprégnés, et l’on retrouve aujourd’hui ces PE dans les organes, le placenta, le liquide amniotique, le sang de cordon, le sperme ou encore le lait maternel…

Si de nombreuses substances cosmétiques chimiques néfastes seront juste irritantes ou allergisantes, les PE vont eux interagir avec notre système hormonal et modifier le fonctionnement de notre organisme (ainsi que celui de nos enfants quand on est enceinte). La perturbation de notre système hormonal et endocrinien est grave, pouvant notamment entraîner des troubles comme la stérilité, le cancer, l'autisme, la puberté précoce, la ménopause précoce… 

Ces substances chimiques, suspectées d’être des perturbateurs endocriniens, sont donc à bannir absolument dans certaines étapes de vie, telles que les couples en projet de bébé, les femmes enceintes, les tout-petits et adolescents.

 

Professeur Patrick Fénichel

Endocrinologue et Gynécologue CHU Nice 

Professeur émérite à l’Université Côte d’Azur

‘’ Des travaux de plus en plus nombreux suggèrent que l’impact de notre exposition aux perturbateurs endocriniens est totalement sous-évalué. Or nous pouvons agir pour réduire notre exposition. En particulier, je conseille aux familles de sélectionner avec discernement leurs marques de cosmétique et produits de soin, et de s’orienter au maximum vers les marques (réellement) naturelles… ‘’

 

Se protéger en revenant à l’essentiel et au naturel… 

Pourtant, cette évolution n’est pas une fatalité: en changeant simplement d’habitudes de consommation, nous pouvons diminuer drastiquement notre exposition pour toute la famille à ces polluants et leurs conséquences sur notre santé.

Nous avons créé Connivence Lab comme une marque ‘santé’, avec des formulations efficaces mais 100% naturelles et sans compromis pour revenir à l'essentiel. C’est devenu un luxe aujourd’hui de pouvoir s’offrir des produits de qualité et naturels, or cela ne devrait pas l’être.

Retisser cette Connivence avec la nature est essentiel. Mais cela nécessite de renouer avec la science des plantes, la connaissance des biotopes, le savoir-faire artisanal des modes d’extraction pour collecter les meilleurs actifs sur différentes parties des plantes…

Tous nos produits sont garantis SANS :

  • Conservateurs synthétiques
  • Filtres UV synthétiques
  • Parfums
  • Sulfates
  • Silicones
  • Colorants
  • Conditionneurs
  • Huiles minérales
  • Sels d’aluminium
  • Nanoparticules

Bref toutes les substances controversées pour la santé et l' environnement.

Trop difficile de retenir les noms des perturbateurs?

Pas toujours facile d’échapper au marketing des marques. Presque toujours difficile même. 

Alors optez pour les labels, tel celui de Slow cosmétique. La Charte de Slow Cosmétique n’autorise tout simplement pas la présence de ces ingrédients. 

Attention tout de même aussi, car certaines substances naturelles sont bel et bien des perturbateurs endocriniens (par exemple, l'huile essentielle de sauge sclarée, le lin, le soja, les graines de sésame..). 

De notre côté, nous avons également fait le tri dans ces substances naturelles.

 

Connivence Lab: pour que Beauté rime avec Santé

Connivence Lab est née d’une volonté : créer une marque de soin sans compromis sur la santé, orientée sur un savoir-faire au naturel et un retour à l’essentiel. 

C’est le fruit du parcours dense et passionné de sa fondatrice Anne-Gaël: 

  • des études en biologie et en physiopathologie
  • 15 ans dans le domaine de la recherche clinique en cancérologie et maladies chroniques
  • une passion familiale pour les actifs naturels des plantes, et un mère meilleure ouvrière de France (Institut France’in Paris)

Son parcours l’a naturellement amenée à se préoccuper des perturbateurs endocriniens.

L’idée de Connivence Lab était déjà, et Anne-Gael avait travaillé avec sa mère pour développer de nouvelles gammes de soins 100% naturels.

Pourtant, le vrai déclencheur est venu d’un parcours d’ailleurs. De la maladie et d’un parcours familial difficile en cancérologie pédiatrique.

Anne-Gael s’attèle alors à reprendre l’histoire familiale, les colorations végétales pionnières de France’in Paris développées il y a 30 ans et de travailler aux formulations pour offrir une gamme de soin plus complète pour la peau et les cheveux. Avec une ambition : proposer une marque de soin efficace et orientée santé, 100% naturelle, en valorisant le savoir-faire et les synergies des meilleurs actifs botaniques extraits de plantes biologiques ou sauvages.

Pour que Beauté rime avec Santé.

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